Les amphibiens, des espèces à protéger

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À travers le monde, on enregistre 6260 espèces d’amphibiens et 43 d’entre eux se trouvent en France et en Corse. La grande famille de ces espèces compte 3 genres : les anoures, les apodes et les urodèles. Du fait qu’ils pourraient provenir d’un seul ascendant, ils ont des spécificités bien à eux, que l’on ne retrouve chez aucun autre vertébré. Approfondissez vos connaissances sur ces animaux.

Généralités sur ces vertébrés

Ces animaux comme les oiseaux, les reptiles et les mammifères, forment une catégorie de vertébrés. Aucune structure particulière ne les distingue des autres espèces. Cependant, ils sont ectothermes, c’est-à-dire que leur température corporelle n’est pas constante, mais change en fonction de celle de leur environnement. On dit que ce sont des animaux à sang froid. Voilà pourquoi on les voit souvent au soleil. Ce sont des vertébrés à 4 pattes ou tétrapodes, à l’exception des Cécilies. En général, leurs pieds sont palmés et dotés de 4 doigts. Ils ont la peau sensible qui comporte des glandes produisant des substances toxiques pour leur défense. Leur peau est donc toxique en cas de contact avec les yeux ou en cas d’ingestion. La plupart de ces animaux respirent par la peau, certains ont des poumons et d’autres des branchies. La grenouille cubaine Eleutherodactylus iberia est la plus petite, car elle ne mesure que 10 mm à l’âge adulte tandis que la plus grosse est la grenouille Conraua goliath qui mesure 30 cm et pèse plus de 3 kg. Si vous êtes passionné par ces animaux et que vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur lemagdesanimaux.ouest-france.fr.

Mode de vie et alimentation

La majorité de ces amphibiens sont nocturnes, c’est-à-dire que c’est durant la nuit qu’ils sortent pour chasser et se reproduire. À l’âge adulte, ils sont carnivores. Les têtards sont omnivores, mais certains d’entre eux sont herbivores et d’autres sont cannibales. Le cannibalisme est courant chez les amphibiens. Ces animaux sont ovipares et les femelles pondent des œufs aquatiques couverts d’une fine gélatine. De ce fait, l’eau et l’humidité sont indispensables pour leur reproduction. Certaines espèces ont réussi à s’adapter à différents écosystèmes et lieu de vie et ont pu développer la viviparité. Chez ces espèces, les deux sexes sont différenciés et la fécondation peut être interne ou externe. Une grande majorité a un développement indirect : des œufs qui sortent des larves aquatiques évoluent et se métamorphosent, tandis que d’autres ne se métamorphosent pas, mais ont un développement direct. Certains de ces vertébrés ne vivent que quelques années, la plupart d’entre eux arrivent jusqu’à 6 ou 7 ans dans leur milieu naturel et les espèces en captivité peuvent vivre plus longtemps.

Des espèces utiles à l’écosystème

Ces animaux sont des alliés du jardinage, car ce sont de grands consommateurs d’insectes en tout genre et de mollusques. Ils participent à la régulation de la prolifération de certaines espèces et protègent vos plantes des indésirables. En vous connectant sur ce site, vous apprendrez qu’environ 30 % de ces espèces ont disparu ou sont en voie de disparition. Bien connaître ces animaux vous permet d’entamer une action en leur faveur à votre niveau.